L’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) a réalisé un rapport d’observation sur l’accès à la formation au sein des pays européens mais incluant également les Etats-Unis et Singapour.
L’objectif de cette étude de l’OCDE étant d’analyser, dans le contexte de transformation du marché de l’emploi, les politiques mises en œuvre par les pouvoirs publics et les gouvernements pour garantir l’accès à la formation professionnelle aux salariés du pays.
Les modalités d’accès à la formation, l’obtention de budgets et de crédits formation mais également le système technique et les plateformes mis en place pour les salariés ont fait partie des facteurs analysés dans le cadre de cette étude.
Un premier constat, en fonction des pays observés, s’impose : les systèmes de ces pays appartenant à l’OCDE sont assez hétérogènes, entre la capitalisation individuelle, les subventions « bloquées » que le salarié doit compléter par un abondement financier individuel, les droits à la formation indivisibles ou encore les fonds « transposables » pouvant être réutilisés ou réaffectés à d’autres caisses telles que les retraites ou l’assurance maladie individuelle.
L’objectif, in fine, de chacun de ces systèmes et des politiques gouvernementales est cependant clairement défini : il s’agit de promouvoir, d’une part la liberté de choix individuel de chaque salarié (i.e : le salarié, désirant, par exemple une reconversion professionnelle, a la possibilité de choisir librement une formation éloignée de son domaine d’activité initial) et d’autre part de garantir, par le jeu de la libre-concurrence, l’excellence de l’offre de formations sur le marché ad hoc.
Un des enjeux prioritaires et relatifs à la problématique de formation concerne l’accès à ces dispositifs pour les travailleurs les moins qualifiés, que l’on peut légitimement considérer comme une cible importante. La politique de ciblage devant cependant inclure une universalité et le respect du caractère commun des droits à la formation.
Le financement de la formation pouvant constituer une entrave à l’accès, des solutions sont également à prévoir, incluant l’accompagnement financier et individuel, afin de valoriser ce choix comparativement à celui du travail, à court terme.
En conclusion, le rapport de l’OCDE reconnait l’efficacité du modèle français de Compte Personnel de Formation (CPF), qui, s’il reste perfectible, remplit une majorité de critères d’efficacité sur la problématique de l’accès à la formation des salariés au sein des pays adhérents.
L’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) a réalisé un rapport d’observation sur l’accès à la formation au sein des pays européens mais incluant également les Etats-Unis et Singapour.
L’objectif de cette étude de l’OCDE étant d’analyser, dans le contexte de transformation du marché de l’emploi, les politiques mises en œuvre par les pouvoirs publics et les gouvernements pour garantir l’accès à la formation professionnelle aux salariés du pays.
Les modalités d’accès à la formation, l’obtention de budgets et de crédits formation mais également le système technique et les plateformes mis en place pour les salariés ont fait partie des facteurs analysés dans le cadre de cette étude.
Un premier constat, en fonction des pays observés, s’impose : les systèmes de ces pays appartenant à l’OCDE sont assez hétérogènes, entre la capitalisation individuelle, les subventions « bloquées » que le salarié doit compléter par un abondement financier individuel, les droits à la formation indivisibles ou encore les fonds « transposables » pouvant être réutilisés ou réaffectés à d’autres caisses telles que les retraites ou l’assurance maladie individuelle.
L’objectif, in fine, de chacun de ces systèmes et des politiques gouvernementales est cependant clairement défini : il s’agit de promouvoir, d’une part la liberté de choix individuel de chaque salarié (i.e : le salarié, désirant, par exemple une reconversion professionnelle, a la possibilité de choisir librement une formation éloignée de son domaine d’activité initial) et d’autre part de garantir, par le jeu de la libre-concurrence, l’excellence de l’offre de formations sur le marché ad hoc.
Un des enjeux prioritaires et relatifs à la problématique de formation concerne l’accès à ces dispositifs pour les travailleurs les moins qualifiés, que l’on peut légitimement considérer comme une cible importante. La politique de ciblage devant cependant inclure une universalité et le respect du caractère commun des droits à la formation.
Le financement de la formation pouvant constituer une entrave à l’accès, des solutions sont également à prévoir, incluant l’accompagnement financier et individuel, afin de valoriser ce choix comparativement à celui du travail, à court terme.
En conclusion, le rapport de l’OCDE reconnait l’efficacité du modèle français de Compte Personnel de Formation (CPF), qui, s’il reste perfectible, remplit une majorité de critères d’efficacité sur la problématique de l’accès à la formation des salariés au sein des pays adhérents.